Le 12 avril prochain, le conseil municipal d’Oloron Sainte-Marie décidera du montant des subventions en numéraire attribuées aux associations oloronaises au titre de l’année 2024. Elles devraient atteindre un montant global de l’ordre de 840 000 €.
Il serait facile de persifler en dressant le constat que, pour nos édiles, le domaine associatif est certainement le seul à ne pas avoir subi la tourmente de l’inflation, puisque la quasi-totalité des associations percevra en 2024 un subvention équivalente à celle de l’an passé.
On ne va pas donner ici en donner le détail, puisque le conseil municipal n’a pas encore validé les montants. En revanche, il est possible de livrer ici, et vous le trouverez en fin de billet, le fichier des aides apportées aux associations oloronaises en 2023.
Les subventions en numéraires
Elles s’établissent à 852 010 €, subventions exceptionnelles versées en cours d’année incluses. 114 associations au total ont reçu une subvention allant de 100 € pour la bien moins lotie à 213 000 € pour la plus élevée, celle dévolue du Centre social
Les « contributions volontaires » ou avantages en nature
Les « contributions volontaires » selon l’appellation officielle, mais pour plus de clarté nous leur donnerons ici le nom d’avantages en nature, correspondent à des aides diverses de la commune au bénéfice de 181 associations. Ce peuvent être des mises à disposition de locaux ou d’installations sportives ou culturelles à titre gracieux, des prêts de matériel, des contributions du personnel municipal, des prises en charges de frais d’électricité, d’eau etc. Le montant global de ces avantages a été évalué à 2 millions d’€ pour 2023 (1 990 790 € très exactement). Ils vont de 194 728 € pour le centre social à… 1 € pour l’association « Les Amis du Faget », ce dernier montant plongeant le blogueur dans un océan de perplexité : à quelle prestation de service cet 1 € peut-il correspondre ?
Les subventions valorisées
Résultat du cumul entre subventions en numéraires et avantages en nature, le total valorisé atteint donc le chiffre respectable de 2 842 800 €. Ce sont les associations sportives qui sont en tête du palmarès (990 000 € en cumul d’aides pour ce secteur), suivies par les centres de loisirs à savoir le centre social La-Haüt et le club Léo-Lagrange (700 000 € à eux deux), puis viennent les associations relevant du social et de la santé (327 000 €) et les associations culturelles (302 000 €). Et si on considère le plus bas et le plus haut de l’échelle, l’association « Du côté des Femmes » a bénéficié d’un total valorisé de 2 € (!), soit deux-cent mille fois moins que l’association la mieux dotée.
En conclusion
Ces aides aux associations sont marquées par une grande constance et ce, quelle que soit la sensibilité politique attribuée à la majorité en place. Gare en effet à l’inconscient qui remettrait en cause les sommes allouées, ces sommes fussent-elles symboliques : les membres de ces associations sont en effet des électrices et des électeurs potentiels dont le choix final pourrait être influencé par ce type de maladresse. C’est ce que l’on appelle, et ce que l’on appellera, le changement dans la continuité.
Oloronblog 
ce sont des dépenses pour notre collectivité…
mais pourquoi ne pas mettre en face les ressources de ces associations qui prennent en charge le social, le handicap, l’humanitaire, la culture, le sport, la connaissance et la protection de l’environnement.. ?
pourquoi ne pas valoriser le bénévolat, toutes ces heures offertes pour faire fonctionner ces associations ?
.. et aussi les emplois créés ?
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et dire aussi que la plupart des Associations fonctionnent grâce à des retraités, sans eux tout s’arrête.
Le départ à la retraite ayant été repoussé, il y aura moins de jeunes retraités « actifs » dans les associations.
en lisant cette longue liste, je découvre certaines associations et je suis d’accord avec vous, il vaudrait mieux ne rien donné que 2 euros ou 6 euros. C’est une insulte, à mes yeux, pour ces associations.
je vais relire cette longue liste, découvrir celles que je ne connais pas et qui pourraient m’intéresser mais également peut être me poser la question de différences de montants de subventions qui, pour l’heure, et sans en savoir davantage, m’interroge. Merci beaucoup pour toutes ces informations données sur Oloron Blog dont je n’aurais pas connaissance sans vous.
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et dire aussi que la plupart des Associations fonctionnent grâce à des retraités, sans eux tout s’arrête.
Effectivement je pense que sans les retraités bien des Associations ne fonctionneraient pas, mais est ce en définitive un bon service rendu, alors que bien de ces fonctions devraient relever des Collectivités ou de l’ Etat qui n’ a en retour aucune reconnaissance de ce travail accompli. Peut être devrait ‘ il offrir des dégrèvements d’ impôts aux citoyennes et citoyens fortement engagés dans cette démarche pour les Associations reconnues d’ utilité publique. Pour moi cela ne serait que justice.
Le problème des subventions est également dû à la redondance d’ association dans la même famille d’ activité. On en arrive parfois à des aberrations quand l’ on voit la multitude d’ associations . Certains en arrivent à faire des scissions au sein d’ association pour des affaires de personnes. Il serait là aussi plus que temps de faire le ménage et de n’ aider que les associations reconnues d’ utilité publique.
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« »1 € pour l’association « Les Amis du Faget », ce dernier montant plongeant le blogueur dans un océan de perplexité : à quelle prestation de service cet 1 € peut-il correspondre ? » »
<vous n’êtes pas très perspicace. Cela doit être sans doute l’isolation pour 1 euro. 🙂
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Lesdites associations sont-elles auditées périodiquement, sur leurs comptes, leur fonctionnement …?
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Elles s’engagent à fournir leurs comptes. Quant à savoir s’ils font l’objet d’un examen attentif…
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Oloron est connue pour son dynamisme associatif, l’engagement de ses bénévoles et sa diversité d’offre.
Mais Oloron est aussi connue pour son vieux serpent de mer qu’est la maison des associations qui n’existe toujours pas dont on parlait déjà sous le premier mandant de M. Lucbéreilh à partir de 2001. puis sous le premier mandat de M. Uturry, en 2008 puis sous leurs second mandat respectif. 2014 et 2020.
Un outil qui permettrait de faire de sérieuses économies d’échelle. Au delà des subventions et de leur pertinence, quelle est l’état de santé réel du monde associatif à Oloron et CCHB ?
Le Centre Social perçoit le montant le plus élevé des subventions municipales et il y a peu il exprimait ses difficultés dans la presse et une grande banderole sur son mur « Centre Social en danger ». Sans parler de Radio Oloron.
Il est grand temps de se pencher plus profondément sur la vie associative locale : ses difficultés, ses manques, ses envies, ses ambitions etc..Si l’on veut conserver cette dynamique.
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Il est grand temps de se pencher plus profondément sur la vie associative locale : ses difficultés, ses manques, ses envies, ses ambitions etc..Si l’on veut conserver cette dynamique.
Tout à fait d’ accord avec votre propos. Il n’ est pas normal qu’ une Municipalité accorde des aides sans que les Associations soient auditées sur leur état de financement face à leurs projets et leurs besoins. Dans une économie » normale »cela serait totalement impossible. Les Associations se doivent d’ apporter des justificatifs probants au même titre que toutes les autres activités économiques. Le » A la louche » n’ est pas acceptable. Ce d’ autant que ça peut pénaliser des Associations, notamment toutes celles qui font du social et de l’ aide aux personnes.
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