« Ceci n’est pas un parking », ou quand le surréalisme s’invite au conseil municipal d’Oloron


Le dossier du réaménagement de l’espace situé devant le lycée du IV Septembre a fait l’objet de longues discussions hier soir en conseil municipal. Le maire a soutenu tout le long du débat que le projet ne consistait pas en l’aménagement d’un parking. Contrairement à l’évidence pour tous ceux qui connaissent les lieux.

La position du maire n’est due ni à une obstination obtuse (ça ne lui ressemblerait pas), ni à une méconnaissance du dossier (encore que je trouve que depuis quelques temps il domine moins son sujet). Il agit pour la bonne cause : des subventions ne seraient pas accordées si l’on parle de parking… alors qu’elles peuvent l’être si l’on baptise le projet d’un nom un peu plus ronflant, genre « Aménagement d’un espace public aux abords de l’entreprise Laulhère et du lycée du IV Septembre ».

Officiellement, il ne s’agit plus de garer des voitures mais de « contribuer au renforcement du dynamisme économique, social et touristique du quartier en embellissant le cadre du site, en améliorant les conditions d’accessibilité de la zone et en renforçant la sécurité pour les différents usagers ».On ne rit pas.

Ainsi, plus de trace de parking dans la délibération votée par le conseil municipal. Un lecteur de ce blog a été amusé par l’acharnement d’Hervé Lucbéreilh à nier l’évidence. Et n’hésite pas à le comparer à René Magritte, ce peintre surréaliste belge dont le tableau La Trahison des images représente une pipe accompagnée de la légende suivante : « Ceci n’est pas une pipe ».

Ci-dessous, le montage que m’a fait parvenir ce lecteur. Il est quand même permis de sourire aussi des choses sérieuses, non ?

Ceci n'est pas un parking