Les raisons d’un renoncement
Candidate pour la majorité présidentielle dans notre circonscription à l’occasion des élections législatives de 2022, Annick Trounday n’avait été devancée au second tour que d’une courte tête (89 voix) par Iñaki Echaniz. Dans un communiqué publié samedi elle a donné les raisons pour lesquelles elle avait décidé de ne pas, pour le dire familièrement, « remettre le couvert ».
Voici ses raisons telles que les reprend notre quotidien local préféré, La République des Pyrénées :
- Elle ne souhaitait pas, par souci de rassemblement et de maintien d’une pensée républicaine, se présenter contre un candidat et/ ou suppléant (Jean Lassalle ?) proche des valeurs centristes qui sont les siennes
- Elle voulait privilégier son action en sa qualité de conseillère départementale chargée d’une lourde fonction (elle est vice-présidente en charge de la Jeunesse, de l’insertion et de l’accès à l’emploi, déléguée à l’inclusion sociale) au moment où d’énormes contraintes financières mettent le Département dans une situation délicate
Un appel du pied tout en finesse du candidat LR !
Beñat Cachenaut, le maire d’Iholdy, lui, sera candidat sur notre circonscription sous l’étiquète Les Républicains. Il a vu dans la non-candidature d’Annick Trounday l’occasion de grapiller quelques voix. Et de publier sur Facebook un communiqué tout en finesse (!) dans lequel le candidat :
- « tien[t] à saluer dans la pure tradition républicaine l’engagement dans la pure tradition républicaine l’engagement d’Annick Trounday »
- considère que « Grâce à [Annick Trounday] le Département réalise en la matière une œuvre considérable pour soutenir ceux qui traversent des périodes difficiles »
- « souhaite à Annick Trounday le meilleur dans ses engagements multiples »
Annick renvoie Beñat dans ses 22
La réplique au communiqué à la limite de la condescendance du candidat LR ne s’est pas fait attendre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa destinataire ne l’envoie pas dire : « Nous n’avons pas la même conception du mot « loyauté » ! », assène-t-elle. Et d’enfoncer le clou : « Non je ne te soutiens pas à cette élection ! Chacun est libre de ses voix ! Et moi de la mienne !! ». Pour conclure : « En tout cas, n’oublie pas de m’appeler la prochaine fois que tu veux publier sur moi… je me ferai un plaisir de te répondre !! Hitza hitz !! ». « Hitza hitz » semblant vouloir dire, selon un traducteur numérique basque/français, « parole donnée ».
Conclusion provisoire
L’objectif d’un candidat en campagne est de collecter le plus de voix possibles. Il lui faut, selon l’expression consacrée, « ratisser large ». Et tenter de mettre dans sa poche celles et ceux qui ne partagent pas forcément toutes ses convictions. Mais attention à ne pas, comme ici, utiliser des ficelles trop grosses. C’est contre-productif. Et l’on s’expose alors à un effet boomerang. À l’évidence Beñat Cachenaut a fait montre dans son communiqué d’une fausse empathie. Une élue qui ne semble pas manquer de caractère le lui fait payer cash. Le blogueur, est-il besoin de le préciser, a particulièrement goûté sa réaction.
Oloronblog 
Je ne suis pas électeur dans votre circonscription mais si je l’étais…compte-tenu de l’offre politique, je voterais blanc au 1er et au 2ème tour ; 5 ans de bashing anti-Hollande plus 7 ans d’anti-Macron, ma coupe est pleine : je joue les Ponce Pilate dans ma circonscription, la France s’en ira chez vous comme ailleurs au Golgotha entourée de ses deux « voleurs ». Ainsi va notre pays.
Vu de loin, je salue l’attitude de Mme Trounday.
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En réponse je vous dirais qu’étant absent pour le 1er tour c’est la première fois de ma vie de citoyen que je vais confier à quelqu’un la tâche de voter à ma place. Votre solution est envisageable mais elle n’empêchera pas d’avoir à subir les conséquences de l’état de la France à moins de la quitter, ce à quoi réfléchissent de plus en plus de gens…Je n’ai pas l’âge ni les moyens de refaire ma vie ailleurs alors je me battrai ne serait-ce que pour défendre ma progéniture contre les éclats de grenade de ce fou à lier qui après avoir mis le feu parle d’art 16 et des pleins pouvoirs. Vu le peu de commentaires sur les derniers articles on dirait les gens tétanisés.. 🙂
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Le blogueur n’a de leçon à donner à aucun de ses lecteurs. Il essaie pour sa part de pouvoir justifier ce qu’il avance plutôt que de relayer des propos prêtés à quelqu’un (notre président en l’occurrence) sans pouvoir à aucun moment prouver qu’il les a tenus.
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j’entends bien mais ces propos ont été relayés par toute la presse française, nationale et régionale et pas que par les réseaux sociaux « complotistes ».
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Le jour où les journalistes se lanceront dans l’investigation et pourront nous attester la véracité des « informations » qu’ils relaient, leur crédibilité fera une grande avancée
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. Vu le peu de commentaires sur les derniers articles on dirait les gens tétanisés..
Je partage votre point de vue. Les gens sont tétanisés par ce qui c’ est passé, mais autant ou plus, par ce qui va se passer. Ne nous reste qu’ à voter Jean Lassalle pour éclaircir notre avenir…….
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merci pour votre analyse mais……
Quand on est gaulliste canal historique, on ne s’échappe pas, on fait face, on fait face à un pouvoir imminent de type facho de droite ou de gauche : si nécessaire et si les électeurs le décident, on purge le dossier en 3 ans maximum, y compris en faisant face à une démission du PR actuel. Et on repart de l’avant.
On se souvient des meetings enflammés (Fachos, UNR et Cocos, Dieu ! quelle ressemblance !) des années 60 sous la halle de la mairie d’Oloron (m’y amenait mon père fils de paysan, ex-Front Popu36 encarté CGT, ex-PG évadé…7 ans perdues ou pas pour notre soi-disant beau Pays, pas uniquement pour le Haut-Béarn façon Lassalle, ex-ouvrier de chez Messier)
on se souvient des séances de baston sur le pont Sainte-Claire entre les équipes de l’odieux stalinien Jacques Duclos et de l’infâme fasciste J-L Tixier-Vignancourt, du sang et des larmes pour de mauvaises causes.
On se souvient d’un temps pourri, bête à paitre, violent et j’en passe…. que le père oh! combien respectable de notre blogueur a bien connu.
On n’oublie rien mais on plaint notre terre de Haut-Béarn d’avoir en 2024 un candidat s’appelant Jean Lassalle et on craint pour notre jeunesse.
Accessoirement, je plains par anticipation le devenir politique de la terre qui m’accueille mais ça c’est leur problème et je n’aimerais pas être à leur place le 8 juillet devant une glace, sauf miracle mais pour cela et factuellement, il y a plus de citoyens qui va à Compostelle qu’à Lourdes.
PS :
d’accord avec vous concernant l’absence de réactions au billet du blogueur, c’est ce genre de « silence » qui semble porteur d’un avenir bouché.
Je conseille la découverte et la lecture de la vie et de l’oeuvre de Simone Weil, dont un texte a été proposé au bac de philo à nos jeunes : la vie de cette jeune femme devrait nous obliger à beaucoup d’humilité.
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Comparaison n’est pas raison. il y a d’autres paramètres actuels qui sont entrés en ligne de jeu amenant à ce résultat. A vrai dire je pensais qu’il serait même arrivé plus tôt.Et ce n’est pas pour ça qu’il s’agit du retour de « la bête immonde » quand on compare les programmes du RPR et celui du RN.Et franchement si j’étais RN je ne me précipiterais pas pour ramasser le bâton de relais pourri, pour ne pas dire plus. Nous ne sommes pas encore hélas au fond de la piscine pour donner le coup de talon salutaire qui serait accepté par une majorité. On va donc manger sévère.
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Comparaison n’est pas raison, c’est ce qu’on appelle un poncif ! le Devoir de Mémoire, ça devrait aussi être une ardente obligation…vous me rappelez mes collègues lycéens de Jules Supervielle qui, en terminale du bac 68 (ce n’était donc pas des minots), se f….ouvertement de la g……du prof d’histoire et géographie pendant ses cours.
Quant au RN, je note que vous avez anticipé sans en être dites-vous : pas de 1er ministre sans majorité absolue.
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Bonsoir! A vrai dire je n’ai pas trop compris votre commentaire. A quel titre je vous rappelle les chahuts au lycée Supervielle en 68 ?
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Comparaison n’est pas raison : je comprends que mes références historiques ne sont pas un argument pour vous, j’en déduis que la Mémoire ne fait pas (ou peu) partie de votre référentiel, donc je vous assimile (sans doute à tort) à mes co-lycéens qui tapaient la belote au fond de la classe (ce n’était pas du « chahut », c’était une manifestation de désintérêt total pour l’Histoire face à un excellent prof qui avait perdu toute autorité physique et morale et ne transmettait ses connaissances qu’à 2 ou 3 pékins, dont je faisais partie, installés au premier rang….) c’était quelques semaines avant mai-68 ! on vérifiera dans quelques semaines si comparaison n’est pas raison.
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« »j’en déduis que la Mémoire ne fait pas (ou peu) partie de votre référentiel »
Remarque étonnante en ne me connaissant pas. En quoi l’existence d’éleves au fond de la classe près du radiateur, éleves qui ont toujours existé, à une influence sur le fait de société actuel.
Mai 68 j’étais élève (mauvais, enfin pas très bon) à Stan à Paris et j’habitais le quartier Latin, vous pensez bien que les évenements de Mai 68 je les ai vécu plus que vous sur Oloron en étant h 24 dans les vapeurs de lacrymo 🙂 ..
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Petite réflexion en forme de question: Admettons que le RN arrive en tête, mais sans la majorité absolue. Bardella a affirmé que dans ce cas il refuserait le poste de 1er ministre.
Je suppose que le Président se tournera vers le groupe politique qui arrive en deuxième position ? Dans ce cas là, si on se fie aux sondages, il s adressera à LFI. et donc nous avons la plus forte chance de voir Jean Luc Mélenchon chef du gouvernement.
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Le PR n’a aucune obligation constitutionnelle (article 8) : il nomme 1er ministre celui ou celle à qui il propose le poste et accepte d’en être….
Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
ce qui veut dire qu’il peut vous nommer s’il y trouve intérêt et que vous êtes d’accord.
Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.
ce qui veut dire qu’il peut récuser qui il veut et/ou accepter certains caprices comme Chirac présentant (à Mitterrand) Flosse comme secrétaire d »Etat au Pacifique Sud (un poste pas si idiot que ça à réactiver peut-être par les temps qui courent !) ou Jospin acceptant et présentant (à Chirac) Mélenchon capricieux (déjà !) comme ministre délégué alors qu’il voulait en faire tout juste un secrétaire d’Etat)
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